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Bonjour à tous le forum réouvre ces portes ;D nous vous resouhaitons la bienvenue pour de nouveaux rps !!! Ps: Sindrow@hotmail.fr (new msn de moi naoki , je cherche aussi des allopass si quelqu'un a merci d'avançe) Cordialement Naoki Uchiha












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 Kyo Kira pre'z !

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Kyo Kira pre'z ! Empty
MessageSujet: Kyo Kira pre'z !   Kyo Kira pre'z ! EmptySam 27 Fév - 18:30

Presentation a respecte

Nom :Kira

Prénom :Kyo

Âge :25 ans

Village :Kiri

But :Defendre mon village

Rang visé :Mizukage

Physique (5 lignes minimum) :Commençons par la base, je mesure 5,10 pied. Ce qui est ni trop grand, ni trop petit. Je dois peser quoi? Près de 140 livres. J'ai la peau caucasienne, le teint svelte, Un oeil marron foncé. Je suis vêtu d'un habit blanc et noir. Pourquoi? Tout simplement parce que le blanc représente la vérité et le noir, la face caché de ma personnalité. Mon pantalon est fait exactement comme ma chemise. Je me tiens en permanence très droit. J'ai un petit air de « Gentleman ». Mes habits sont en soie, mais pas mon pantalon. Pour être plus précis, disons que pour facilité la résistance à la saleté et aux déchirures, il est fait d'un agencement de fibres synthétiques. Dans mon dos, je porte le signe de Kimo en gros. J'ai les cheveux semi-long, constamment en bataille et d'une couleur blanc argenté. Maintenant, je vais passer au détail plus « technique ». Comme je l'ai dit avant, je me tiens toujours très droit, favorisant ainsi la vision, les déplacements ainsi qu'un meilleur contacte avec le sol. Bien que mon dos soit droit, mes épaules sont inclinées. Une pointe légèrement vers le ciel et l'autre vers le sol. Pourquoi? C'est parce que j'ai une jambe plus longue que l'autre. En effet, quand j'étais plus jeune, j'ai eu le fémur droit de fracturé. Je ne suis pas quelqu'un d'apte au combat. Je ne suis pas doté d'une musculature très impressionnante. Bien sur, il est possible de me voir dans un combat, mais jamais je n'affronte mes adversaires seuls, je n'ai pas la force pour ce faire. Je suis un médecin, pas un combattant. Je porte des souliers de ninja simple, mais en noir pour s'agencer avec le reste de mes habits. La particularité de mes souliers, est qu'ils ont, en guise de « Boucle », le signe de Kiri. Bien entendu, je porte aussi le signe de Kiri sur mes gants. J'ai des gants blanc qui recouvre la totalité de mes mains et qui vas jusqu'à mes poignets. Dans le dos, pour rappeler à mon adversaire contre qui il se bat, sur le pied pour châtier mon adversaire de coup digne de Kumo et sur les mains, pour me rappeler pourquoi je me bat. Je n'ai aucunes rides d'expressions, je suis bien trop jeune. Mon oeil gauche est toujours caché, pas que je suis borgne, mais bien parce qu'il n'est pas de la même couleur que l'autre. De plus, je porte mon étuit à Kunai sur ma jambe gauche démontrant le fait que je suis gaucher. Je suis quelqu'un de très maladroit.

Caractère (5 lignes minimum) :Je vais résumer ma mentalité. Pourquoi résumer? Parce que je ne vois pas l'importance de décrire mes faiblesses à des potentiels adversaires. Cela serais comment dire? Stupide, étrange et totalement dénué de sens. C'est bien parce que je suis gentil que je veux bien vous résumer en quelques phrases ma perception de la réalité. Je suis quelqu'un d'enjouer en temps normal, je suis très timide et je ne recule jamais devant le danger. Je crois qu'il est très important de faire preuve de courage, même devant la mort, pour pouvoir survive dans ce monde. J'aime ce qui est fragile, évanescent, unique et charnel. J'apprécie les êtres et lieux singulier, irremplaçable, les atmosphères à jamais liées à des situations et à des moments. Je suis persuadée qu'une part capitale de la morale consiste tout simplement à accepter d'être au monde, à ne pas fuir, à être là pour les autres et pour soi. J'ai plusieurs peurs, je doit vous l'avouez. Il n'existe personne dans ce monde qui est dotez d'un courage infini. Nous avons tous peur de quelques choses. Personnellement, j'ai peur de mourir dans le déshonneur. Cela serais le plus terrible moment de ma vie. Enfin, de ce qui me restera de la vie. J'ai aussi peur des araignées. l'utilisation du mot « peur » est vite utilisé. Je déteste tout particulièrement les aranéides. Je les tuent dès que je les voient. Nos moments de bonheur nous arrivent par surprise, ce n'est pas nous qui les créons, ce sont eux qui s'emparent de nous. Vous ne pouvez pas choisir naturellement de quelle façon vous mourrez, ni à quelle date. Vous pouvez décider de quelle façon vous voulez vivre. Maintenant, essayer d'être quelqu'un de bien, c'est d'abord faire pas mal d'erreur, c'est parfois regretter, mais c'est surtout s'accrocher. L'avenir est un concept qui se surmonte. Nous ne subissons pas l'avenir, nous le faisons, nous le construisons. J'ai beaucoup mieux à faire que m'inquiéter de l'avenir, j'ai à le préparer. Je n'ai qu'un seul but dans la vie, je suis prêt à mourir pour ce but. J'ai toujours un violon avec moi, de ce fait, je n'oublierai jamais ma mère

Histoire (15 lignes minimum) :
Aucune lumière. Le volet est ouvert, et même s’il est tôt dans le matin, le soleil devrait être levé. Je me lève, repoussant le drap vers ma gauche. Je m’approche de la fenêtre et je comprends la source de ce manque de lumière. Le brouillard a encore frappé. Normal, ici, à Kiri. Un peu désagréable, c’est tout. J’aimerais voir le soleil un peu plus souvent le matin, c’est tout. Je suis obligé d’allumer la lumière pour y voir mieux.

|Emi| - Hm... Qu’ess’-tu fous ?

|Kyô| - Je t’ai réveillé, désolé. J’ai une mission ce matin, comme tous les autres, la même.

|Emi| - J’ai compris, t’as pas arrêté avec ça hier soir et ceux d’avant, mais il est tôt. Viens te recoucher.

|Kyô| - Non.


Elle grommelle, j’allume une cigarette en réponse. Il y a des ninjas qui fument, beaucoup disent que c’est dangereux, et je fais parti de la partie qui s’en fout. La cigarette me fait un bien fou, elle me calme. Je ne comprends pas comment ça peut être dangereux. Je n’ai pas confiance en ceux qui disent ça, je ne les crois pas. C’est comme ça. Ils ont peut-être raison, je ne les croirai que si je meurs à cause de ça. C’est le moins dangereux de tous les dangers que j’affronte.

|Emi| - Tu m’énerves. Je vais me doucher
.

Elle se lève en enroulant le drap autour d’elle et se dirige dans la salle de bain. Ca vaut peut-être mieux, elle est toujours plus aimable après une douche chaude. Moi, c’est après avoir fumé. Je prépare le café pendant que ma cigarette continue de brûler. Je ne mange pas le matin, mais Emi si. Je lui prépare une ou deux tartines, histoire de faire oublier l’heure qu’il est et que je l’ai réveillée. Sinon, je vais encore en entendre parler ce soir, si je suis encore en vie. Et, quitte à choisir, je préfère mourir.

Ma cigarette se termine. Je n’ai pas ma dose du matin, alors j’en prends une autre. Le café se finit, je me serre une tasse. De la fumée s’en échappe, le café est visiblement trop chaud. Je prends le temps de finir de fumer cette seconde cigarette, puis je prends ma tasse avant de boire le café d’une seule traite. Ca suffit à me réveiller quasi-parfaitement. Je regarde l’heure. C’est vrai qu’il est tôt, j’ai encore une vingtaine de minutes devant moi. Je m’assoie sur le lit et je commence à préparer mes affaires.

Emi sort de la douche, le corps enroulé d’une serviette, mais ses cheveux sont libérés, encore un peu humides. Elle s’approche de moi, dépose un baiser sur ma joue puis s’allonge sur le lit.

|Kyô| - Ton déjeuner est prêt.

|Emi| - Vraiment ? Merci.


Elle se lève et va manger. Je finis de préparer mes affaires. Je me lève, m’approche de la fenêtre et l’ouvre. Le brouillard s’est dissipé et je peux enfin profiter de la chaleur du soleil pour finir le réveil. Je reste là cinq minutes, sans bouger. Emi vient dans mon dos, dépose un baiser dans mon cou et susurre à mon oreille.

|Emi| - Pourquoi continues-tu d’être ninja ? J’ai assez d’argent pour vivre une dizaine de vies. On pourrait partir et vivre heureux et loin des dangers.


Je connaissais depuis longtemps ce discours. Sur le fond elle avait raison, mais je ne voulais pas partir. J’aimais ce que je faisais, autant que je l’aimais elle. Je savais de moins en moins quoi lui répondre. Je me retourne et je l’embrasse.

|Kyô| - Tu sais très bien que j’adore ce que je fais. Je t’en prie, arrête. Je ne peux pas partir. Je suis désolé.

Je lis dans ses yeux un mélange de déception et de tristesse. Puis un peu de remords apparaît aussi.

|Emi| - Excuse-moi, tu as raison. Je ne t’embêterais plus avec ça. Je t’aime comme tu es. Je ne sais pas comment tu deviendrais si on partait.

Sur ces mots, elle m’embrasse. Le baiser dure plutôt longtemps, et d’un coup d’œil, je remarque que si je ne pars pas à ce moment, je vais être en retard. Je me défais doucement de son emprise, et elle comprend qu’il est l’heure. Je prends mes affaires et j’ouvre la porte.

|Emi| - Kyô, je t’aime.

|Kyô| - Je sais. Au revoir. Je t’aime aussi.


Je sors et je ferme la porte. Je la connais, elle doit être en train de me pleurer comme si j’étais parti à la mort consciemment. Je me dirige vers le centre des missions de Kiri.

Je m’occupe actuellement d’une série de meurtres dans Kiri, qui semblent exclus de tous les évènements dramatiques de Kiri de ces derniers temps. Nous avons quatre meurtres sur les bras. Un ninja, deux marchands permanant à Kiri et un pêcheur venu vendre son poisson ici. L’affaire n’a pas été confiée à la police mais un groupe de ninjas, la police étant débordée en ce moment.

Ce groupe est composé de quatre ninjas avec moi. Le premier est le chef. C’est un vieillard nommé Akiya Wada, bien bâti et surtout d’une intelligence et d’une lucidité folle. Un léger manque d’amabilité en fin de journée par contre. Deux sont des Anbus, dont on ne connait pas l’identité. On ne les voit quasiment jamais, ils ont plus fonction d’indic, mais en cas de combat, ils ont dit qu’on pourrait compter sur eux. Et il y a moi, je travaille avec le patron sur les indices.

Je suis arrivé à mon bureau, à l’heure, bien qu’Akiya Wada soit déjà là.

|Wada| - Bonjour, Kira-san.

|Kyô| - ‘jour, Wada-san. Du nouveau ?

|Wada| - Pas trop, mais viens voir quand même, ça peut t’intéresser. Les Anbus nous ont dégotté des plans des pièces où les meurtres ont eu lieu. Je ne vois rien d’intéressant, mais regarde quand même.


Je me suis approché de son bureau et j’ai pris les plans. Nous savions que c’était des meurtres en série par une lettre que laissait à chaque fois le tueur. Le premier disait : Trouvez-moi, si vous le pouvez. Le second : Je suis bien caché. Le troisième : Je vais recommencer Et le dernier Bientôt...

Nous avons renforcé la protection dans la ville par les Anbus, mais j’ai le pressentiment que ça ne va pas suffire. J’ai regardé les plans, et ils ne m’inspiraient pas tant que ça. A vrai dire, ils ne donnaient aucune info, si ce n’est que les victimes étaient toujours tuées dans l’entrée comme si elles avaient été tuées juste en ouvrant la porte, puis le tueur refermait la porte. Le message était glissé en dessous. L’arme du crime était perforante, un kunaï, selon les premières estimations.

Nous ne trouvions rien, et Kiri n’était pas très intéressée dans cette affaire. Mais on ne pouvait la blâmer.

|Wada| - Il va falloir qu’on le trouve bientôt, sinon ça va devenir un problème d’importance. Il faut qu’on réussisse à étouffer cette affaire au plus vite.

|Kyô| - Ouais, si on pouvait le trouver maintenant, ce serait parfait, mais je sens qu’il y en aura un autre, peut-être qu’il fera enfin une erreur.


|Wada| - J’espère, encore une longue journée qui s’annonce.

~~

La journée s’est enfin terminée. Ca fait deux jours que l’on a reçu les plans des lieux souillés par le tueur. On n’a toujours rien, à notre plus grand désarroi. Et Wada est d’accord avec moi, le tueur va bientôt recommencer. Le mieux serait de l’arrêter maintenant, mais s’il tue quelqu’un encore, nous aurons plus de chance de l’attraper. J’ai peur que cette affaire prenne de l’ampleur, mais un tueur fait toujours des erreurs.

Je rentre chez moi fatigué, comme tous les jours depuis trois semaines et je retrouve Emi, allongée sur le lit, en train de lire. Elle se lève quand je rentre et me saute au cou, comme tous les jours, comme si je revenais d’une mission très dangereuse. Je me défais de son emprise et je l’embrasse. Je pose mes affaires par terre et je vais dans la cuisine pour me servir un verre d’eau. Je me couche sur le lit ensuite, trop fatigué pour faire autre chose.

|Emi| - Je pensais que t’allais faire la cuisine, dommage.

|Kyô| - Je t’en prie, arrête. Tu sais très bien que je suis fatigué.

|Emi| - Trop pour faire des ramens ?

|Kyô| - Oui.

Elle se moquait de moi, de toute façon, c’est elle qui fait la cuisine ici. Une règle qu’elle a instaurée parce qu’elle a peur que je mette le feu à l’appartement. Je n’ai rien pu y faire, malgré toutes mes explications sur le fait que j’avais vécu ici pendant longtemps et que rien n’avais jamais prit feu. Mais bon, ça me fait une tâche de moins à faire.

Elle va dans la cuisine pour préparer le repas, je m’enroule dans le drap pour me reposer. Quelques minutes après, elle arrive avec un plateau avec deux bols de ramen, et s’allonge sur le lit en appuyant son dos sur le mur. Je me redresse pour arriver à la même position qu’elle et je prends un des deux bols de ramen avec des baguettes.

|Kyô| - Merci.

|Emi| - ‘pas de quoi. Bon app’.

|Kyô| - Ouais, de même.


On mange en silence, ça ne change pas de d’habitude, je n’aime pas parler la bouche pleine, et j’ai souvent faim en rentrant le soir. Donc, je mange vite sans prendre le temps de discuter. Emi m’imite le plus souvent, pour les mêmes raisons je crois. Elle ne mange que quand je rentre du centre des missions, et je rentre assez tard le plus souvent. Quand nous avons fini, je prends les deux bols vides et le plateau et je les ramène dans la cuisine. Je fais la vaisselle et je vais me coucher. Je suis fatigué.

Emi s’est couchée aussi, je m’allonge à côté d’elle. Elle se tourne vers moi, commence à m’embrasser en caressant mon torse. Je n’essaie pas de la repousser, mais je suis vraiment fatigué, alors je ne bouge pas. Je la laisse faire. Elle continue, en insistant de plus en plus. Je cède peu à peu. Nous faisons l’amour, puis elle reste dans mes bras. Je m’endors rapidement, ce dernier effort en a fini de moi. Je suppose qu’Emi aussi, puisque je la retrouve au même endroit le lendemain matin quand je me réveille.

Je la pousse doucement sur le côté, en essayant de ne pas la réveiller. Comme d’habitude, je rate, Emi a le sommeil très léger. Mais cette fois, elle me sourit, tend la main et me caresse la joue. Puis elle se rendort. Je regarde l’heure, je vais être un peu en retard si je ne me dépêche pas. Je prépare le café, puis je me douche en quatrième vitesse. Quand je sors, j’allume une cigarette et je bois mon café. Je prépare mes affaires, je dépose un baiser sur la joue d’Emi, puis je m’en vais au centre des missions. Pas le temps d’en perdre. J’allume une seconde cigarette sur la route.

Quand j’arrive au bureau, ma cigarette est à moitié finie. Wada est debout, il se dirige vers moi, qui viens d’entrer.

|Wada| - Bonjour. Pas le temps de t’assoir. Je viens de recevoir un message de la police de Kiri, on vient de trouver une cinquième victime. Suis-moi.

|Kyô| - ‘kay.


Nous sortons. Je finis ma cigarette sur la route de l’appartement où une nouvelle victime a été trouvée. Nous y arrivons rapidement. Le spectacle est horrible, la porte a été refermée, mais on voit le sang sous la porte dégouliner. Wada ouvre la porte, et un frisson d’horreur s’empare de mon corps. Le cadavre est couvert de sang du ventre au pied, surement parce qu’il s’est affaissé après avoir été attaqué. La plus grande concentration de sang est au ventre. Wada lui soulève sa tunique pour voir la plaie, cela ressemble bien à un coup de kunaï.

Il y a un message à côté du cadavre, il est intact, mais un peu plus long que les autres.
Le sixième et dernier meurtre arrivera bientôt. Craignez pour votre vie si elle n’est pas exemplaire. Le prochain manquera à quelques personnes. Il ne peut pas se repentir. Il faut qu’il dise adieu au monde avant de le quitter. Qu’il expie ses pêchés.
Wada le lit après moi. Il reste silencieux un moment.

|Wada| - Serait-ce une vengeance ? Non, les victimes n’avaient aucun vrai rapport. La dernière était un ninja à la retraite du nom d’Akari Wasumi.

|Kyô| - Akira Wasumi... Et le premier, un ninja aussi. Son nom s’était Fuhiro Wa...

|Wada| - Wasachi, Fuhiro Wasachi. C’est ça.


Je ne peux pas y croire, ses noms me disent quelque chose. Quelque chose d’ancien, de très ancien, que j’aurais voulu oublier depuis longtemps, mais quand j’en avais besoin, je n’arrivais pas à m’en souvenir.

Nous rentrons au travail, mais nous ne travaillons pas sur le passé des victimes, mais plutôt sur la manière dont elles ont été tuées, encore une fois, aucune erreur du meurtrier. Selon le message, la prochaine victime sera la dernière, j’ai peur que nous ne puissions trouver le meurtrier s’il s’arrête.

En fin de journée, Wada décide que je dois travailler sur le passé des victimes, car il pense toujours à la vengeance. Je commence par les deux marchands, et je ne trouve absolument rien qui ne les relie, même indirectement. De même si j’essaie de les lier avec le pêcheur. Puis j’essaie de lier les deux ninjas. Je trouve quelque chose.

Wada est déjà parti, mais il faut que je vérifie ce soir ce que je viens de trouver. Je vais dans les archives des missions, pour trouver la confirmation de mes doutes. Je pense trouver l’assassin. Mais si j’ai raison, la prochaine victime, c’est moi...

Je viens de me lever, ce putain de brouillard gêne la lumière pour qu’elle passe à travers ma fenêtre. Je savais bien que de déménager dans ce nouvel appartement était une mauvaise idée. Ca ne fait que quelques jours, et je ne m’y habitue pas. Mais bon, c’était pour marquer un nouveau départ, que j’ai quitté la maison de ma mère. Mon nom est Kyô Kira et je viens de passer Chuunin. J’ai quinze ans et j’en suis fier.

Je vis seul aussi et j’en suis fier, je suis indépendant. D’ailleurs ma première mission dans ce nouveau grade commence aujourd’hui. Et j’en suis fier aussi. Je bois un café, je viens de m’y mettre et j’en suis fier. Ca fait adulte. Et j’allume une cigarette, y’a pas plus viril, donc j’en suis fier. Je sors de chez moi, mes affaires déjà prêtes depuis hier. Et je vais au point de rendez-vous.

Nous avons rendez-vous dans le centre ville de Kiri, dans un endroit discret. Je ne sais pas ce que je vais devoir faire, mais on m’a dit de venir. Je serais à l’heure, je suis parti en avance. Pas question d’être en retard pour cette première mission. J’arrive au point de rendez-vous, et deux personnes sont déjà là.

|Kyô| - Excusez-moi, suis-je en retard ?

|???| - Tu es bien Kira ?

L’homme qui vient de me parler a dans les quarante-cinq ans. Il parait cependant dans sa force de l’âge, il y à côté de lui quelqu’un dans les vingt ans environ.

|Kyô| - Oui, c’est moi.

|Wasachi| - Bien, tu es à l’heure. Mon nom est Fuhiro Wasachi. Je vais commander cette mission. Il s’agit d’un assassinat, un Nunekin. Comme il n’est pas très fort, cette mission a été confiée à un Jounin, moi, deux Chuunin, toi et Akira Wasumi, que voici. Un Oï-nin de niveau Chuunin devrait bientôt nous rejoindre.


Sur ces mots, un homme avec un masque apparu. Il était assez grand, mais aucun de nous ne l’avait remarqué, vu l’expression de surprise qui devait se lire sur nos visages. Il commença à parler, sa voix était fluette, mais faisait penser qu’il était plus jeune que moi. Peut-être était-ce le cas ?

|Oï-nin| - Bien, excusez-moi, je recherchais quelques infos sur la cible. Je sais où elle se cache. Mais soyez bien clair, vous m’aider à la neutraliser, et ensuite vous partez. Je m’occupe du reste.

Personne ne dit mot, mais j’ai cru voir le chef acquiescer. Je ne savais pas quoi en penser. Cela nous faisait du boulot en moins, mais il était un peu frustrant de ne pas pouvoir finir la mission par soi-même. Cependant, lui, c’était un professionnel. Alors, laissons le faire.

Nous sommes partis en le suivant, en silence. Nous sommes sortis de Kiri puis nous sommes allés à l’est de Kiri jusqu’à un lac. Nous avons contourné le lac. Je ressentais une très, très forte appréhension à cause de cette première mission en tant que Chuunin. De rang C ou B, je ne sais pas encore, on verra en fonction de salaire. Mais je n’ai pas peur de mourir sur cette mission, je suis bien entouré.

Nous nous sommes arrêtés près d’une cabane entourée d’arbre, et l’Oï-nin poussa un cri, certainement pour intimider le traître ou le pousser à sortir. C’était certainement la seconde solution car un homme est sorti. Il avait l’air dans la trentaine, mais cependant pas très fort. Par contre, avant que l’un de nous ne dise quelque chose, il s’est jeté sur nous. Enfin, sur moi pour être précis.

Il a commencé par lancer un kunaï dans ma direction, que j’ai évité sans trop de difficulté. Le kunaï a atterri dans un arbre. L’Oï-nin s’est jeté sur lui, en le menaçant d’une arme. Mais le Nunekin l’esquiva sans trop de difficulté. L’Oï-nin a continué d’attaquer, mais l’homme s’est de nouveau jeté sur moi, lui-même, sans arme.

Mon premier réflexe fut de prendre le kunaï qu’il avait lancé dans l’arbre et de le lui lancer. Cela ralenti la course de l’homme vers moi qui fut obligé de ralentir. Mais il a continué de foncer vers moi Je me suis reculé vers le lac, l’homme m’a suivi ainsi que l’équipe de ninja. J’étais juste devant le lac. J’avais une dizaine de mètres d’avance.

|Kyô| - Suiren !

J’ai marché sur l’eau sur deux ou trois mètres. Puis je me suis retourné. Le déserteur était juste au début du lac et s’apprêtait à entrer sur l’eau. J’ai commencé à composer des signes.

|Kyô| - Mizurappa !

Une vague commença à se former juste devant moi, puis elle grimpa dans l’air avant de s’effondrer sur le déserteur. J’ai suivi le mouvement de la vague en courant. L’homme était un peu sonné et je lui ai assené un coup de poing, pour l’assommer. Avant qu’il ne tombe, trois aiguilles lui transpercèrent le corps, dont deux dans le coup. L’Oï-nin s’approcha. Il fit un mouvement de tête vers moi, comme pour me féliciter, ou quelque chose dans le genre.

Le reste du groupe, autrement dit les deux autres, arriva. L’Oï-nin prononça quelques mots incompréhensibles, mais qui signifiait sûrement qu’il partait avec le corps. Je me suis approché des deux autres, attendant les instructions du chef. Mais on commençait à entendre des bruits de pas qui approchaient ici.

Un jeune homme, plus jeune que moi, certainement car je n’ai pas eu le temps de bien le voir, commença à approcher, puis il se mit à crier, avant de disparaître ensuite.

|???| - Je vous tuerais. Vous avez tué mon frère. Vous méritez de mourir. Je vous tuerais un jour. Vous allez tous crever. Vous m’entendez, tous les trois. Vous mourrez.

----------

Je ne me souvenais quasiment plus de cette histoire, j’avais accompli plein de missions différentes et celle-ci n’était pas celle qui m’avait posé le plus de problème. Mais maintenant, je m’en souviens parfaitement. Je comprends quasiment tout. Je n’ai jamais su pourquoi il avait trahi Kiri, pourquoi en était-il si proche et ce qu’il préparait, mais ça n’avait pas d’importance. Celui qui nous avait menacés a mis ces menaces à exécutions. Et il m’avait choisi pour finir, moi qui avais combattu et gagné contre le déserteur.

Le dénouement de cette histoire allait être rapide j’en parlerais peut-être à Emi, mais j’en parlerais sûr à Wada demain. Je tuerais celui qui a fait ça, car il s’est vengé d’hommes loyaux qui avaient accompli leur mission comme il le fallait. Mais c’était il y a cinq ans, cet homme prend du temps pour se préparer, ce sera dur

Je rentre chez moi, en marchant vite très vite, et en utilisant les techniques de discrétion enseignées quand j’ai commencé mon entraînement. J’avance de plus en plus vite, je sens une boule au ventre en moi. Je commence à avoir peur. S’il était venu chez moi et qu’il avait tué Emi. Certainement pas, elle est bien plus puissante que moi, et encore plus que les autres ninjas assassinés. Ce raisonnement m’enlève le stress de l’avoir laissée seule.

J’arrive enfin chez moi, et à mon grand soulagement, je retrouve Emi, allongée sur le lit, à m’attendre. J’essaye de cacher ma découverte, mais elle sait lire les signes de mon visage. Elle se lève et me prend dans ses bras, sans un mot. Puis elle me conduit sur le lit en fermant la porte du pied. On s’assoit sur le lit, je sais très bien qu’il sera inutile de lui mentir. Elle pose son regard sur moi, mais je ne dis rien, je veux croire qu’il y a une autre explication à son comportement. Mais l’espoir ne dure pas longtemps.

|Emi| - N’essaye pas de me mentir ou de cacher quelque chose. Tu me caches quelque chose.

Je capitule.

|Kyô| - D’accord. Je suis en danger de mort. Partout ou je vais. Tu te souviens du tueur dont je t’ai parlé. Il a tué deux ninjas d’une unité éphémère dont j’ai fait partie il y a cinq ans. Notre mission était de tuer un déserteur, bien qu’on ne sache ni les raisons de sa désertion ni... non, rien. Mais un homme, je pense jeune, est venu nous voir juste après et nous a menacé de mort. Nous n’y avions pas porté attention à ce moment là, car il a fui juste après. Nous avions pris ça pour des menaces en l’air. Nous avions tort visiblement.


Emi me regarda avec des yeux emplis de tristesse et compatissants après, mais ensuite sa raison reprit visiblement le dessus, car elle me regarda avec des yeux sérieux.

|Emi| - Tu en es sûr ? Je veux dire, il n’a pas tué que des ninjas, ce n’est peut-être pas lui, ce n’est peut-être qu’une coïncidence.

|Kyô| - Oui, bien sûr, une coïncidence. Mon ancien chef et mon ancien partenaire de mission meurent alors que la seule mission qu’on a effectuée ensemble s’est soldée par des menaces de morts d’un inconnu. Et en plus après avoir participé à la mise un mort d’un Nunekin, ces gens là sont prêts à tout. Mais ne t’inquiète pas, j’en parlerais demain à Wada.

|Emi| - Tu crois vraiment que je ne vais pas m’inquiéter ! Si tu ne veux pas que je m’inquiète, pourquoi m’en avoir parlé ?!


Je ne réponds pas, mais mon regard doit montrer ma peur pour elle, d’ailleurs, elle comprend assez vite.

|Emi| - Je vois, comme il a tué toutes les victimes au pas de sa porte, tu as peur que je sois tuée. C’est à toi de ne pas t’inquiéter, tu sais très bien à quel point je me débrouille bien au combat. Je suis bien plus forte que toi et que lui.


J’avais envie de lui dire que je savais et que je ne m’inquièterais pas, mais je ne pouvais pas. Cette fois mon visage devait trahir une émotion que je n’avais pas l’habitude de connaître, l’impuissance. Voyant ça, elle me prit dans ses bras et fit basculer sur le lit. Elle commença à m’embrasser et à me caresser comme elle avait l’habitude de le faire quand elle sentait que j’étais fatigué. Nous avons fait l’amour, dans une passion que l’on ne doit rencontrer qu’au moment d’une ultime séparation.

Elle s’est endormie juste après, mais je restais à penser à la peur qui commençait à régner dans mon cœur. J’avais juste envie de tuer quelqu’un, celui qui faisait naître ce sentiment. Je n’ai pas pu dormir de la nuit, que j’ai passé à fumer et à boire des cafés.

Je suis reparti le lendemain en laissant Emi seule et en faisant ce qu’elle m’avait demandé de faire, ne pas m’inquiéter. Comme la veille au soir, j’ai marché vite et tout en discrétion vers le Centre des missions, où j’ai enfin osé allumer une cigarette malgré des regards plutôt réprobateurs d’autres ninjas. Je suis allé directement voir Wada, qui comme à son habitude, était déjà là. Il travaillait sur ‘je ne sais pas quoi’, mais j’ai pris ma chaise et je l’ai mise en face de son bureau. Il m’a regardé.

|Wada| - Qu’est-ce qu’il y a ?

|Kyô| - Je dois te parler, très sérieusement. A propos de l’affaire.


Je lui ai dit tout ce que je savais et tout ce qui s’était passé auparavant. Il me regarda longtemps et je réfléchissais à tous les détails que j’avais pu omettre mais je n’en voyais aucun. Puis, il parla.

|Wada| - Bon, je sais ce que tu vas faire. Tu vas rentrer chez toi et rester avec quelqu’un, tu peux le faire, hein ?

|Kyô| - Oui, bien sur. Il y a quelqu’un chez moi.

|Wada| - Parfait, rentre vite, c’est sûrement toit sa cible la plus importante, ne prends pas de ruelles, et fais très attention. Je vais mettre une équipe de surveillance et de sécurité pour l’arrêter. C’est parfait pour l’arrêter. Mais il faut que tu arrive vivant jusque ton appartement. Alors vas-y le plus vite possible.


Je n’ai rien dit et je lui ai fait comprendre d’un signe de tête que j’obéirai. Je me suis levé et je suis parti du centre mission en marchant le plus vite possible. Direction, chez moi.

Je regarde devant moi, je marche sans m’arrêter et en restant discret. Ma raison me dit que le tueur ne m’attaquera pas maintenant, mais qu’il attendra d’abord quelques jours, mais mon instinct me dit que je suis en danger de mort. Je regarde partout autour de moi, et je ne remarque rien. Je suis à la moitié du chemin. Je ressens de la peur.

Puis de la haine, de la haine pure et dure envers le tueur. Celui qui se ‘venge’ de bons ninjas et qui tue des innocents, mais surtout celui qui a fait naître en moi la peur et l’impuissance que je n’avais connues depuis des années, depuis trop d’années peut-être. J’accélère la marche, et je ressens une énergie malveillante près de moi qui grandit et grandit.

Il me reste environ deux cents mètres et l’énergie continue de grandir. Cents cinquante mètres, j’ai l’impression d’être étouffé par cette énergie, c’est de la haine, plus grande que la mienne. Il ne reste plus que cents mètres. L’énergie se matérialise derrière moi. Je me retourne, et un homme me plaque au mur.

|???| - Je savais bien que je te retrouverais. Je ne suis pas aussi faible que feu mon frère. Ce jour est ton dernier jour.

C’est donc lui, il me menace avec un kunaï sur la gorge. Il est empli de chakra haineux et respire l’envie de me donner la mort. Je ne peux penser qu’à Emi, je ne veux pas la quitter maintenant. Et je déteste ce type, qui me menace. Son chakra essaye de me paralyser, mais ma force vient de sentiments contradictoires, l’amour et la haine. La sienne ne vient que de la haine.

Ma force mentale est supérieure à la sienne, je peux me défaire de son emprise. Je lui assène un violent coup de poing au ventre qui le fait reculer. En réponse il se jette sur moi, je l’évite et il revient à la charge à l’aide de son kunaï qui me rentre dans l’épaule, puis il l’enfonce dans mon ventre. Je sens le sang sortir, une sensation de chaleur. Je perds connaissance, enfin, je crois. Tout devient flou, puis noir. Je ressens un grand choc, certainement en tombant. Puis, je ne ressens plus rien. C’est la fin... Excuse-moi, Emi.

----------

Où suis-je ? Je commence à voir de la lumière mais encore flou. Suis-je au monde des morts, en enfer alors, j’ai tué bien trop de gens. Alors il existait vraiment. Je suis allongé, alors je me lève, mais je vois toujours flou, je mets les mains devant moi et je cherche à me repérer. Je me souviens, j’ai été blessé au ventre, et j’ai perdu beaucoup de sang, je touche mon ventre, et je perçois un bandage au milieu de mon ventre. J’entends un bruit comme une porte qui s’ouvre violemment.

|Emi| - Oh ! Tu es réveillé, viens, viens ! Il faut que tu te reposes, allonges-toi !

Je reconnais la voix d’Emi, que se passe t-il ? Suis-je vivant, je pense. Les mains d’Emi touchent mes épaules et elles me poussent puis m’allongent.

|Kyô| - Emi, c’est... c’est bien toi ? Suis-je... en vie ? J’ai survécu ?

|Emi| - Oui, oui c’est moi. Tu es en vie, tu es revenu. Je suis si contente.


J’ai senti ses bras m’entourer, alors qu’elle était assise à côté de moi. Je sentais ses larmes sur mon corps. Etait-ce des larmes de joie ? Je pense. Ou des larmes de tristesse qu’elle n’a pas pu verser pendant que j’étais parti entre la vie et la mort. Je suis en vie. Je réouvre les yeux, et je commençais à voir de moins en moins flou.

Au bout d’un moment, je voyais parfaitement. J’ai tourné la tête vers la gauche et je voyais les cheveux d’Emi ondulait sur mon corps meurtri par les blessures. Elle releva la tête, et c’était la première fois que je fixais son beau visage de cette manière. Ma dernière pensée que je suis mort était pour elle. Nous sommes restés à nous observer pendant quelques minutes, et peu à peu la pensée de la mission me revenait peu à peu à l’esprit.

|Kyô| - Comment ça se fait ? Comment puis-je être en vie, j’étais seul avec le tueur et blessé. Que s’est-il passé ?

|Emi| - Je ne suis pas la mieux placée pour te répondre. Je te conseille d’attendre que ton chef arrive, il pourra te donner les réponses que tu attends.


J’ai approuvé d’un signe de tête. Et je suis resté à la regardé pendant un bon moment. Je chassais de mon esprit toutes les pensées à propos de la mission et du tueur. Je suis resté à regarder ce que j’avais de plus précieux. Emi. Dire que je ne m’en suis rendu compte que trop tard, quand j’ai failli mourir.

Pour me sortir de mes pensées, la porte s’ouvrit, et Wada était là. Il fit un signe de tête signifiant qu’elle devait sortir. Elle est sortie sans dire un mot. J’ai eu du mal à regarder Wada dans les yeux, je gardais mon esprit sur Emi.

|Wada| - Bien, je vais tout t’expliquer. Tu poseras tes questions après. Ca ira plus vite.


J’ai acquiescé. J’allais donc enfin savoir ce qu’il s’était passé.

|Wada| - Donc, tout d’abord, je voulais m’excuser, j’ai été trop lent à la réaction. Quand tu m’as raconté ton histoire, j’ai tout de suite pensé qu’il nous écoutait. Alors je t’ai envoyé chez toi dans le but d’appeler les deux Anbus et de te suivre ensuite, mais tu étais trop rapide. Plus que je l’avais pensé, et on t’avait vite perdu. Nous t’avons retrouvé lorsqu’il allait t’achever. Nous l’avons arrêté sans le tuer, mais c’était dur. Il est actuellement à l’hôpital mais dans une section sécurisée, et nous l’interrogerons ensuite, on aimerait que tu sois là pour y assister. C’est ton passé après tout. Rétablis-toi vite. Des questions.


J’ai fait un signe de tête pour dire que non. Je connaissais une partie résumée de l’histoire, mais je n’en avais compris que la moitié, je commençais à me fatiguer. Je me suis endormi, dans la minute suivant ça.

Je me suis réveillé sans avoir aucun repère sur le temps qu’il s’était écoulé depuis que je m’étais endormi. Je me souvenais du résumé des évènements que Wada m’avais fait. Il fallait que je me rétablisse au plus vite pour pouvoir interroger le tueur. Je voulais savoir ce qu’il m’avait fait.

La plaie s’était résorbée, assez rapidement, grâce aux médecins de l’hôpital, mais je sentais quand même blessé à l’intérieur de moi, au niveau de mon ventre. Il y avait sûrement un Jutsu derrière, mais je ne pouvais dire quoi. Je sentais de l’inquiétude monter en moi. Je me suis redressé, et j’ai regardé à ma gauche, voir si Emi était encore là, mais j’y ai vu une vieille femme, la dernière personne que j’avais envie de voir, aujourd’hui ou un autre jour. Maman...

|Mère| - Ah ! tu t’es réveillé. J’ai eu si peur, j’ai cru que j’allais revivre la tragédie avec ton père. Mais tu vas bien. Je suis si soula...

|Kyô| - Maman, je t’en prie. Je suis fatigué, laisse-moi me reposer, je t’en prie. Et ce n’est pas la peine de revenir.


Calmement, discrètement mais fermement, j’espérais lui avoir fait comprendre que je ne voulais plus jamais la revoir. Ce qui était normal après tout ce qu’elle m’avait fait. Mais il vaut mieux ne pas y penser. Ca ne fait que de se faire du mal. Comprenant mes intentions, elle s’est levée et est partie.

Je suis resté quelques minutes immobile sur mon lit, sans penser à rien. Puis, je me suis levé, et je me suis approché de la fenêtre. La visite de ma mère avait crée un souvenir que j’avais enfoui depuis longtemps. La mort de mon père. Bien sûr que je m’en souviens. Comment l’oublier ?

J’avais douze ans à l’époque, et j’étais passé Gennin depuis déjà une bonne année. Un jour, je rentrais d’une mission suivie d’un entraînement avec mon équipe, et j’ai trouvé ma mère en pleurs avec un autre ninja, que je ne connaissais pas. J’ai regardé longuement la scène, me demandant ce qui avait bien pu se passer.

C’était quand j’avais vu le regard compatissant du ninja que j’avais compris que quelque chose de grave était arrivé. Alors j’ai posé la question en rapport. Ma mère ne m’a pas répondu, alors le ninja s’est approché de moi et m’a dit que mon père était mort. J’avais senti une grande tristesse s’emparer de moi, alors pour me réconforter, il m’avait donné les circonstances de sa mort.

Il était en mission pour escorter de très importantes personnes, et son équipe a été attaquée en cours de chemin par des ninjas dont je n’ai jamais retenu la provenance. Il s’était sacrifié pour accomplir la mission. Selon le ninja, on allait lui rendre les honneurs dignes d’un grand ninja, surtout qu’il avait tué deux ninjas avant de s’effondrer. De plus, nous n’avions qu’une partie de son corps à enterrer.

L’enterrement avait eu lieu deux jours après. Et pendant ces deux jours, j’ai retenu mes larmes. Me croyant plus fort que ma mère, puisque j’étais un ninja. Quelle erreur j’avais faite ! Nous nous sommes rendus à l’enterrement, ensemble, vêtus de noir, uniquement. La quasi totalité de l’enterrement s’est faite dans le silence. De nombreux ninjas étaient présents, dont mon équipe, aussi. Raison de plus pour ne pas laisser transparaître mes émotions.

Suite à de nombreuses oraisons, durant lesquelles ma mère a du étouffer plusieurs sanglots quand les gens parlaient de sa vie de couple, le corps fut enfin mis en terre. Ma mère est passé devant le cercueil, prononçant quelques mots étouffés par ses larmes que je n’ai pu comprendre. Puis, c’était mon tour.

Je me suis avancé devant le cercueil. Je ne savais pas quoi dire. J’ai longuement regardé le cercueil, en pensant que je ne reverrais plus jamais mon père. Un flot d’émotions tristes est entré en moi, et je ne savais pas quoi en faire. Et puis d’un seul coup, je me suis mis à pleurer. Je suis tombé à genoux, et j’ai pleuré durant de longues minutes. Quand j’ai arrêté de pleurer, j’ai jeté un dernier regard au cercueil de mon père. J’avais honte d’avoir pleuré, mais cette honte est rapidement disparue quand je me suis aperçu que très peu de ninjas m’avaient regardé avec un regard réprobateur, et mon équipe ne l’a pas fait non plus. Je me suis senti plus fort. Sans doute l’étais-je ?

Je regardais toujours à le fenêtre. Sans que j’en rende compte, je m’étais mis à pleurer. Timidement, lentement, d’abord, puis mes larmes s’étaient renforcées. Je n’avais pas encore pleuré toutes les larmes en rapport à sa mort. J’ai regardé au loin par la fenêtre, le ciel, me disant que mon père y était sûrement.

Puis, deux mains se sont posées dans mon dos. J’ai senti des baisers dans mon cou. Emi...

|Emi| - Ca ne va pas ? J’ai croisé ta mère. Elle m’a dit que tu l’avais viré en lui faisant comprendre que tu ne voulais plus la revoir. Elle t’a fait quelque chose de mal ?


|Kyô| - Oui, je l’ai viré, et si elle m’a fait du mal ce n’est pas aujourd’hui. Je me suis souvenu de l’enterrement de mon père.


Elle m’a fait me tourner vers elle, puis m’a serré dans ses bras, essayant tant bien que mal de me réconforter. Mais cette sensation de tristesse en moi commençait déjà à disparaître, si ce n’était déjà fait. Seuls vestiges, mes yeux rouges étaient la preuve du reste de tristesse qui restait en moi.

|Emi| - Je... j’ai une proposition à te faire. Je sais que tu ne veux pas quitter le monde des ninjas, mais j’aimerais vraiment qu’on aille habiter dans un appartement plus grand, ou une petite maison. Je t’en prie.

|Kyô| - Je suis d’accord, je te laisse faire. Pas trop grand, d’accord ?


Un énorme sourire illumina son visage, et elle m’embrassa longuement, avant de partir, pour me laisser me reposer. Je me suis allongé sur le lit. Si elle savait à quel point, juste avant ma mort, j’avais senti toute ma détresse de ne jamais m’être rendu compte que je l’aimais autant. Si elle m’avait demandé de quitter le monde des ninjas, je l’aurais fait sur-le-champ, même si je n’en avais pas envie. Elle ne me l’a pas proposé, alors...

Il faisait nuit lorsque je me suis réveillé. Je me suis levé, je me sentais parfaitement reposé et guéri de mes blessures, même si je gardais une petite boule au ventre sur les effets secondaires de ma blessure. Son kunaï était entouré de chakra, il y avait forcément quelque chose derrière, même si je refusais d’y croire. Cependant, je le sentais au fond de moi-même.

Je suis sorti du lit. Je suis resté une demi-heure à ne rien faire, à regarder par la fenêtre les lumières de la ville. Il n’en restait pas beaucoup, il devait être tard dans la nuit. Je me suis rappelé qu’il fallait que je sois présent pour interroger. Je voulais y aller le plus tôt possible, même la nuit. Je n’ai plus sommeil, je suis parfaitement reposé. Je m’habille et je me prépare.

J’ouvre la porte de ma chambre, en passant devant mon lit non gardé cette nuit. Au moment où je sors, je vois une silhouette approcher, puis, rapidement, j’en distingue deux autres. Leur démarche est silencieuse, ce qui est normal, en pleine nuit, qui plus est dans un hôpital. Cependant, elle est rapide et ils arrivent vite devant moi. Je reconnais assez facilement Wada. Accompagné de deux Anbus, certainement ceux de la mission.

|Wada| - Tu es réveillé, parfait. Je ne me sentais pas devoir te réveiller. Il faut que nous interrogions le tueur dès maintenant. Les Anbus s’en occuperont, car leur pouvoir intimidateur est plus fort, mais je voulais que tu sois présent. Tu es prêt ?

|Kyô| - Bien sûr, je voulais le faire le plus tôt possible. Son coup de kunaï dans mon ventre n’était pas anodin, je veux savoir ce qu’il m’a fait derrière.

J’ai vu un des Anbus acquiescer d’un signe de tête. Ils allaient aborder ce sujet durant l’interrogatoire, si on pouvait appeler ça de cette manière. Ca sentait plus la torture, mais il le méritait bien. A vrai dire, j’avais vraiment envie de le voir en position de faiblesse. La haine qu’il avait crée en moi n’avait pas encore disparu.

Nous avons quitté l’hôpital et nous nous sommes dirigés vers le centre de détention de Kiri, sa prison quoi. Il devait y avoir quelque salle de torture dedans. Je n’en sais rien, c’est la première fois que j’assiste à ça. Ca ne crée aucun frisson en moi, peut-être parce que je pense que ce qu’il va lui arriver, il l’a bien mérité.

Nous arrivons enfin à la prison, puis nous descendons dans les étages inférieurs. Nous arrivons dans une salle, sans aucun instrument spécial. Ce qui m’a surpris en premier, c’est que je ne pouvais décrire cette salle, elle était comme immatérielle. Même la chaise ne semblait pas réelle. La chaise sur laquelle était assis le tueur. Je pouvais facilement le reconnaître.

Les Anbus enchaînaient les questions auxquelles il répondait sans sourciller, sauf quelques questions précises sur son passé et ses motivations. Il répondait avec autant de précision, mais il détournait parfais le regard quand il répondait à ces questions. Nous n’avions quasiment rien appris pendant cet interrogatoire, avec ces quelques mensonges. Puis, les Anbus ont commencé avec la question de son attaque sur moi. Il a répondu avec fierté.

|Tueur| - Ah lui. Cette technique, ce chakra, me vient de ma famille. Elle efface un grand nombre de techniques ninjas. Elle a un très grand pouvoir amnésique. Mais ne vous inquiétez pas, je suis le dernier de ce clan, après que vous ayez tué mon frèr
e.

Il ne mentait pas. Mais en entendant cela, je me suis senti prendre des nausées. Je suis parti en courant de la salle à côté de celle d’interrogatoire, d’où moi et Wada regardions l’interrogatoire par une vidéo. Wada m’a poursuivi. Je me suis mis à crier.

|Kyô| - L’enfoiré, l’enfoiré. Je vais le buter. Le crever. Je vais le crever. Il va crever !

|Wada| - Tu n’as pas le droit de le faire, il appartient à Kiri maintenant. Par contre, maintenant, tu vas me faire l’inventaire de toutes les techniques qu’il te reste. Je verrais avec les autorités, mais tu devrais garder ton grade. Vas chez toi te reposer, et commence à voir les séquelles le plus tôt que tu puisses. Pars maintenant.


Je me suis exécuté, cherchant au plus vite la chaleur des bras d’Emi. Je suis rentré chez moi. Et j’ai trouvé ce que je cherchais. Et même si j’ai réveillé Emi, elle m’a été d’un grand confort, après que je l’ai calmée puis elle à son tour. Elle m’a proposé de m’accompagner le lendemain près des lacs de Kiri.

Nous y sommes allés le lendemain, et après plusieurs tests, je ne voyais que quelques techniques qu’il me restait : Suiryuudan, Mizu no Tate, Mizurappa, Odori Doshaburi, Teppou Dama et Suiren. Par contre, il allait falloir que je réapprenne toutes les bases de divers Ninjutsu. J’aurais du le tuer, celui là, dès qu’il nous a menacés. Ne jamais laisser d’ennemis vivants sur sa route. C’est ce que m’a appris cette mission...

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